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 Un serpent, la nuit ... LIBRE

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MessageSujet: Un serpent, la nuit ... LIBRE   Un serpent, la nuit ... LIBRE Icon_minitimeJeu 10 Fév - 16:56

Minuit était passé depuis longtemps. Narcissa ne trouvait pas le sommeil : la jeune Verte et Argent se tournait encore et encore dans son lit, cherchant en vain les bras de Morphée. Elle repoussa ses couvertures, ayant soudain trop chaud, pour les récupérer cinq minutes après, ayant froid. Par Salazar, que c'était agaçant ! Elle soupira. En plus dans les lits voisins des siens, ça dormait : le bruit de leur respiration paisible lui semblait être un tintamarre désagréable. Pestant en silence, la blonde sorcière se résolut à se lever ... Tant pis ... Elle s'assit en frissonnant. A tâtons, dans le noir, elle chercha sa cape et la passa par-dessus sa longue chemise de nuit en satin. Elle se leva. Ses pieds nus touchèrent le sol froid et elle frissonna de nouveau. Elle jeta un coup d'oeil à la cheminée : le feu y mourrait : pas étonnant qu'il fasse si froid. Au hasard Narcissa attrapa un livre et quitta sur la pointe de ses pieds glacés, toujours nus, le dortoir. Elle avait l'intention de gagner la salle commune, pour y bouquiner un peu. Avec un peu de chance, sa lecture soporifique l'aiderait à trouver le sommeil. Comme elle s'y était attendu, la salle commune arborant fièrement partout le vert et l'argent était déserte : personne n'était assis dans les canapés ou fauteuils verts, pas un bruit, pas un rire, pas un murmure. Là aussi,le feu mourrait dans l'âtre. Narcissa s'approcha de la cheminée. Elle s'installa dans le canapé qui y faisait face. Un instant, son regard se perdit sur le marbre veiné de vert du manteau de la cheminée. Elle l'avait toujours trouvée impressionnante : deux cariatides aux jambes enlacées par un serpent énorme qui supportait le manteau de marbre. La Serpentard sortit sa baguette, la pointa vers l'âtre. Aussitôt le feu reprit, les flammes léchèrent avec avidité la bûche de noyer qui craquait sous cet assaut bruyant. Bientôt, la chaleur parvint jusqu'à Cissey qui esquissa un sourire. Elle était bien un serpent, à adorer ainsi la chaleur ... S'allongeant à moitié dans le grand canapé, mais toujours avec classe, la sorcière prit son livre et continua la lecture qu'elle avait entamé la veille. Une mèche de cheveux, blonde comme les blés murs, tombait par moment devant son regard océan. D'un geste plein de grâce, elle la repoussait machinalement. Sa lecture, un bouquin pour le cours d'histoire de la magie était d'un ennui tel qu'elle dût réprimer un bâillement. Il était question de batailles sanglantes, opposant gobelins et sorciers, de guerres sombres et sinistre entre les géants d'Angleterre et du vieux continent. Bref, un amas d'ennui et de crimes qui ne passionnait guère Narcissa. Mais elle aurait bientôt un devoir à rendre sur cette sombre période du seizième siècle, alors autant prendre les devants et commencer à se documenter. Soudain des pas résonnèrent ... Narcissa redressa la tête, aux affuts. Elle tourna la tête, mais la silhouette qui venait d'arriver était dans l'ombre : impossible pour elle de savoir qui c'était ... En tout cas, c'était quelqu'un de grand, de là où elle était, le sorcier ou la sorcière semblait bien plus grand qu'elle ... Sans doute un Serpentard comme elle que le sommeil fuyait à moins qu'il - ou elle - ne soit à l'affût d'un mauvais coup à préparer ... Car c'était toujours au coeur de la nuit sombre que les Serpentards fomentaient leur mauvaises blagues ...
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MessageSujet: Re: Un serpent, la nuit ... LIBRE   Un serpent, la nuit ... LIBRE Icon_minitimeDim 13 Fév - 23:10

Dragomir ne cherchait pas à provoquer, non loin de là. Il se croyait même tout permit et, en particulier, d'agir comme il se devait de le faire à cet instant précis de la nuit. Ses camarades et lui avaient eu l'idée d'une sortie improvisée en ce mercredi soir. Mais bon, quand je dis ses camarades je fais référence, bien sûr, aux quelques Serpentards dont il avait l'habitude de fréquenter et qui ne fléchissaient pas à l'idée de se faire renvoyer ou de ternir leur image au sein des enseignants. Donc, on peut parler d'une poignée de ces verts et argent bien assez téméraire pour s'aventurer à défier l'autorité qu'ils semblent constamment supporter en présence de leurs tiers. Ainsi, quelques garçons de différents dortoirs se situant dans une branche d'âge allant de 15 à 17 ans, prirent le parie de sortir cette nuit tout en espérant pouvoir s'amuser au dépend de quelques élèves insouciants et fraîchement débarqués à Poudlard. Bien sûr, tous prônaient le Sang-Pur et tous savaient pertinemment que si un Sang-de-Bourbe avait le malheurs de croiser leur chemin au cours des heures qui suivaient, il risquait probablement de s'en rappeler le reste de sa vie. Car en fait, l'idée de pratiquer un peu les sortilèges dit interdit, donc relevant de la magie noire, était plutôt tentante vue la difficulté qui se présentait en plein jour sous le regard sévère des enseignants qui n'appréciait pas tellement leur passe-temps. Par chance, il comptait parmi ses proches amis des surdoués en matière de sortilèges amnésiques.

Les Gryffondors n'était bien sûr pas épargnés et comptait parmi leur plus grande victime, car en pleine nuit il était bien rare de voir se promener des blaireaux ou des aigles. Si par malheurs il leur arrivait d'en rencontrer, il valait mieux pour eux d'être soit un Sang-Pur ou bien une très jolie filles. Bien que pour les filles il faut avouer qu'elles avaient rarement le choix; soit elles acceptaient de prendre un verre avec eux, soit elle ne se rappelait plus de rien le lendemain. Cela revenait finalement au même. Bien entendu, Dragomir n'était pas ceux du genre à abuser du sexe féminin, mais il en était autrement pour certains de ses condisciples. Toutefois, si le jeune fille en question appartenait à la maison des lions, elle risquait fort de se retrouver en position délicate, car il était bien rare que celle-ci ne tente pas de les insulter au premier regard et, vue le goût pervers de Dreg pour les demoiselles hors d'atteintes, ce dernier n'avait pas l'habitude de s'empêché de s'amuser.

Enfin bref, ce mercredi soir s'était bien orchestré jusqu'à tout récemment, mais il avait fallu qu'une personne vienne modifier ce qui était prévu. En effet, personne en dehors du petit groupe, même au sein des Serpentards, ne devait savoir qu'ils s'apprêtaientt tous à quitter la Salle Commune. Non qu'il ne faisait pas confiance à ceux de sa propre maison, mais il était bien connu que chacun devait agir pour sois-même et que la parole n'avait pas de véritable valeur dans la balance des mérites et des apparences. De plus, si quelqu'un venait à connaître l'identité de ne serait-ce qu'un seul d'entre eux, cela pourrait tout compromettre. Car s'il arrivait quelques imprévus lors de leur virés nocturnes, personne ne pourrait réellement identifier le groupe d'individus responsable et personne ne pourrait alors retracer quoi que ce soit à l'aide de mémoire d'individus tiers. La magie pouvait être pratique, mais elle était également très compromettante et ils se devaient tous de faire bien attention à tous ces petits détails; ils n'étaient quand même pas des verts et argent pour rien. Le méfiance et la ruse étaient dans leur nature profonde, qualificatif qui les dissociaient totalement de ces abrutis de Gryffondor qui ne valorisaient que la loyauté et le courage.

Envoyer un éclaireur avant de s'aventurer dans la Salle Commune était devenue par les années une pratique profitable et obligatoire. Donc, c'est de par cette logique dont possédaient tous les Serpentard qu'est venu l'idée au petit groupe qui s’apprêtait à descendre les escaliers de "s'assurer d'une manière ou d'une autre" que la jeune sorcière qu'ils avaient remarqué juste à temps devant le foyer ne soit pas consciente de leur plan. Pour ce faire, ils avaient tous convenu que ce serait Mulciber qui s'en occuperait. Soit il t'enterait de la convaincre que remontrer ce coucher, soit il l’amènerait ailleurs à l'extérieur de la Salle. Ainsi, ils pourraient tous se faufiler s'en être vue. Simple mesure de précaution qui leur certifiait une plus grande marge de manœuvre si le temps de s'expliquer avec un enseignant à la suite d'une mauvaise blague devait advenir. Enfin, pour Dreg la tâche se voulait des plus facile, car ses amis ne l'avaient pas désignés sans raisons; il y avait de fortes chances qu'il la connaissait déjà étant reconnu pour son charisme au sein de la gente féminin de sa maison. Quand il désirait quelque chose il l'obtenait s'en effort. Bien évidemment, il était de même auprès des filles.

Ainsi, Mulciber fut le premier à descendre les marches le menant à la jeune sorcière qui semblait, au premier coup d'oeil, lire un livre. Il ne connaissait pas la raison de sa présence, mais se doutait bien qu'il s'agissait d'un devoir à remettre pour le lendemain ou dans les jours qui suivaient. Il percevait la blondeur de ses cheveux à la lumière du feu, mais ne parvenait toutefois pas à identifier l'inconnue. Ce n'est que lorsque cette dernière lui jeta un coup d'oeil, probablement alertée par sa présence, n'étant d'ailleurs pas très habile dans les démarches qui se voulaient subtile, que Dragomir esquissa son premier sourire carnassier de la soirée... qui en promettait finalement bien d'autres. Il s'agissait là de Narcissa Black; il la reconnue à la première lueur de ses yeux. Il avait toujours aimé la couleur de ses iris et s'était essayé à l'approcher quelques fois lorsque ce regard le submergeait totalement. Mulciber avait toujours cru qu'elle s'agencerait parfaitement avec la couleur de ses draps.

- Et bien! Si un jour on m'avait dit que je retrouverais Narcissa Black à lire en pleine nuit... Je présume que ça veut dire que tu es toujours aussi célibataire ma belle? fit ce dernier à l'allure enjoué en s'immobilisant à un mètre de cette dernière.

Oui, il la connaissait bien. Toutefois, il n'avait jamais réellement su si elle l'appréciait vraiment. Il faut dire qu'elle était très froide et ne parlait pas autant que lui-même qui ne pouvait s'empêcher d'émettre à haut voix ne serait-ce qu'un commentaire mal placé. Pourtant, il ne s'attendait pas à ce qu'elle le rejette. Ils semblaient s'entendre bien en cours et il lui arrivait même de la faire rire par ses commentaires à l'encontre d'imbéciles en tous genres. À ce moment, il devait trouver un moyen de la faire quitter son fauteuil, qu'il doivent la charmer ou bien la manipuler.


Dernière édition par Dragomir Mulciber le Mer 18 Mai - 3:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un serpent, la nuit ... LIBRE   Un serpent, la nuit ... LIBRE Icon_minitimeLun 14 Fév - 21:32

Narcissa fixa encore quelques secondes la silhouette qui était toujours masqué dans l'obscurité.Puis la blonde Serpentard s'en désintéressa. Si cette personne souhaitait lui parler, elle viendrait la trouver et si ce n'était pas le cas, pourquoi perdre son temps à essayer de deviner son identité. La Verte et Argent reprit donc la lecture de son grimoire d'histoire magique. Mais son regard océan restait inexorablement fixé sur la même phrase : cette dernière traitait d'un certain Raghnok le Sévère, premier du nom, aussi surnommé Hache Affûtée qui était né en 1256. Narcissa n'eut pas le temps de savoir en quoi ce Gobelin s'était illustré au sein de la communauté sorcière, la personne qui s'était tenue dans l'ombre se décida à parler et sa voix résonna dans le silence de la Salle Commune. La sorcière prit son temps. La voix ne lui était pas inconnue, mais pour le moment, elle ne savait pas sur quel visage mettre cette voix. Elle marqua sa page d'un sort qui étincela et referma son livre, alors seulement, elle daigna lever les yeux. Son interlocuteur s'était rapproché sans pour autant envahir l'espace vital de la sorcière. Elle reconnut sans peine le Serpentard qui osait la déranger. La sorcière prit son petit air pincé qui lui allait si bien et qu'elle cultivait depuis si longtemps maintenant.

- Mulciber ... laissa-t-elle échapper.

Il fallait dire qu'elle n'avait guère apprécié sa remarque. Elle se fendit toutefois d'un petit sourire énigmatique. Elle reprit la parole d'un ton plutôt sec. Elle savait que le jeune homme était plutôt apprécié de la gente féminine et nombre de ces camarades de dortoirs ne seraient pas mécontente de se retrouver seules avec lui ... Mais cela n'affectait guère la Verte et Argent.


- La question serait plutôt que fais-tu ici, toi ? Tu n'as trouvé aucun fille à mettre dans ton lit pour errer ainsi hors de ton dortoir à une heure aussi indue ? s'exclama-t-elle.

C'était ou cela ou le Serpentard était à la recherche d'un mauvais coup à mettre en place. De ce côté là, comme pour celui des filles, sa réputation n'était plus à faire, loin de là ... Narcissa savait très bien que c'était le genre de sorcier à fomenter les mauvais tours qui voyaient souvent les Bouffondors ou les incapables blaireaux en être les victimes ... Puis la sorcière récupéra son livre qu'elle avait auparavant à côté d'elle sur le canapé qui faisait face à la cheminée. Elle se doutait bien que le Serpentard ne passerait pas ainsi son chemin après sa remarque. Mais en rouvrant son livre,elle voulait lui montrer qu'elle n'était pas une de ces écervelées qui se pâmaient devant un de ces regards ... Loin de làa ...
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MessageSujet: Re: Un serpent, la nuit ... LIBRE   Un serpent, la nuit ... LIBRE Icon_minitimeMar 22 Fév - 4:27

Cela lui prit du temps. Quelques secondes même, mais cette dernière fini par relever ses yeux bleus sur lui. Il n'y avait pas de signe de surprise ni de joie ou bien même d'agacement. Son visage n'exprimait finalement que ce dont les Serpentards avaient l'habitude de montrer; un air hautain et suffisant. Toutefois, il n'était pas teinté de cet air méprisant et haineux qui étaient destiné à tous êtres ne faisant pas partie de ce que l'on pourrait appeler "La race pure". La jeune sorcière avait prit bien soin de refermer le livre qu'elle tenait et qu'il pu identifier comme étant le grimoire qu'il avait dû lui-même acheter pour le cours d'histoire et qui traînait en-dessous de son lit quelque part... Cela lui fit rappeler de demander à un de ses amis de lui prêter son devoir question de ne pas trop cumulé de retenues inutiles. Finalement, Mulciber était satisfait d'obtenir aussi facilement toute l'attention de Black qui portait, à présent, son regard dans le sien laissant clairement transparaître qu'elle le reconnaissait.

- Mulciber ...

Au vue de son air pincé et si caractéristique, Dragomir eu un petit sourire en coin qu'il prit bien soin d'accentuer lorsque la jolie sorcière lui rappela son nom. Oui, elle s'en rappelait; c'était déjà un bon début. Mais il faut avouer que rare étaient ceux qui l'ignorait, car notre cher Serpentard, voyez-vous, prétendait au titre de l'élève ayant mérité le plus de retenues à vie. Bien évidemment, contrairement aux Gryffondors qui par honneur admettait toutes leurs mauvaises actions, celui-ci avait su judicieusement en éviter au moins la moitié. Toutefois, cela n'avait pu empêché à sa maison de perde un nombre considérable de points en gratitude de tous ses mauvais coups, et ce, malgré toutes les fois où il parvenait à jeter le blâme sur le dos d'un élève d'une autre maison; de préférence un Gryffondor. Dreg n'avait finalement pas l'impression que la verte et argent comptait lui répondre favorablement ni même prendre au sérieux sa remarque. Le petit sourire qu'il vit se dessiner sur ses lèvres le dissuada rapidement d'espérer une approcher facile et en douceur avec cette dernière qui se voulait de réputation froide et méprisante. Donc, qui n'appréciait pas de se faire dire n'importe quoi. Afin, il ne faut pas non plus imaginer que Mulciber se sentait mal vis-à-vis d'une telle situation... il ne s'amusait jamais autant qu'au dépend des autres. En fait, cette fille qui était reconnue pour ne pas se laisser approcher facilement et qui tenait tête à biens des emmerdeurs toutes maisons confondues, se voulait classifiée dans une catégorie de demoiselles bien plus intéressante pour le Serpentard.

- La question serait plutôt que fais-tu ici, toi ? Tu n'as trouvé aucun fille à mettre dans ton lit pour errer ainsi hors de ton dortoir à une heure aussi indue ?

La jeune blonde lui rétorquait par une question des plus amusantes pour ce Serpentard habitué à ce genre de commentaires ou questionnements de la par de biens des gens. Il était dorénavant plus qu'évident qu'elle n'avait pas du tout aimer le questionnement pour le moins moqueur de celui-ci. Se défendre de manière si froide et sec prouvait sans l'ombre d'un doute qu'elle ne sortait avec personne. Malgré tout, un sourire moqueur s'était dessiner sur les lèvres de Dreg qui fixait, à présent, le léger décolleté de la blondinette avant de revenir à ses yeux couleur azur. Oui, elle était bien foutue et l'idée de la ramener sous ses draps lui plaisait de plus en plus. Mulciber devait pourtant bien admettre qu'elle avait plus que raison; si ce dernier avait accepté de faire cette petite tourné nocturne avec ses amis c'était bien parce qu'il n'avait aucune fille de prévue pour cette nuit là.... bien qu'il prévoyait déjà une jolie brunette dans les jours qui venaient. Il est donc bien évident que la réponse à la question de Black se fit d'elle-même sans qu'il n'est eu besoin de bien y réfléchir.

- Eh bien, non justement, serais-tu intéressée?

Une question lâchée sur un ton légèrement hautain et désinvolte, mais qui gardait tout de même une certaine forme de malice dont il était facilement décelable toute la perversité du jeune homme. Black venait à l'instant même de replonger dans son livre, mais Mulciber gardait fixement les yeux sur celle-ci un sourire imperturbable sur le visage. Ce dernier perçut alors facilement et avec amusement l'effet d'une telle remarque sur la sorcière et s’engagea alors vers elle d'un pas calme, mais certain. Celle-ci semblait avoir prit la résolution d'ignorer la présence du vert et argent, mais comme Dreg avait besoin de se pleine attention, il entreprit de reconquérir son regard se souciant peu de la réaction de la jeune fille. ... De plus, vue l'ego de notre cher Serpentard, il semblait évident que cette Narcissa Black l'avait quelque peu irrité, et donc, sans lui demander son avis et sans la moindre gêne, il lui prit le livre des mains.

- Et si on allait discuter ailleurs?

Il était arrogant? Non, simplement impatient. Cette tactique se voulait doublement prometteuse, car soit elle s'énerverait et retournerait de ce pas se recoucher bien sagement, ce dont il doutait, ou bien soit elle voudrait bien entrer dans son jeu et s'éclipser en douce avec lui dans le château... ou bien dans son lit; peu lui importait du moment qu'elle devenait sa proie.

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MessageSujet: Re: Un serpent, la nuit ... LIBRE   Un serpent, la nuit ... LIBRE Icon_minitimeMer 23 Fév - 21:33

Narcissa avait repris sa lecture, sans plus s'intéresser au Vert et Argent. D'ailleurs quand il reprit la parole, elle ne réagit même pas ...Son regard resta obstinément fixé sur les mots que, pourtant, elle ne lisait pas. Elle sentit plus qu'elle ne vit un mouvement sur le côté et en quelques secondes, son livre disparut. Le Serpentard venait de s'en saisir, interrompant brutalement sa lecture, certes peu passionnante. Avec lenteur la blonde sorcière releva les yeux océan sur Dragomir. Un froncement de sourcils montra son agacement devant le comportement du sorcier. Elle le fusilla du regard avant de poser les yeux sur son livre qu'il gardait toujours entre ses mains. Puis elle dévisagea de nouveau le sorcier, impassible. Comme à son habitude, elle ne laissait transparaître aucun sentiment.

- Ne te gêne pas, surtout ... grogna-t-elle simplement.

Elle chassa alors une mèche blonde qui était tombée sur son visage, barrant son regard qu'elle gardait obstinément fixé avec froideur sur le Vert et Argent. La mèche blonde se retrouva repoussée derrière son oreille. Narcissa haussa un sourcil à la proposition du sorcier. Elle secoua doucement la tête, un peu plus amusée à présent.


- Discuter ? répéta-t-elle incrédule ... mi amusée et mi curieuse de voir la tournure que prenaient les évènements.Eh bien ... il va falloir te montrer un peu plus convaincant ...

Elle poursuivit avec calme, d'un ton égal et d'une voix douce. Elle jaugea une dernière fois Mulciber du regard, le détaillant lentement de bas en haut, des pieds à la tête, un sourire énigmatique sur les lèvres, le regard scrutateur et attentif. Il fallait avouer qu'il était plutôt beau garçon, même si ce n'était pas tout à fait son type de sorcier et puis il avait cet aura de mauvais garçon qui plaisait tant aux filles ... Il ne laissait pas forcément Cissey indifférent mais de là à aller se jeter dans ses bras, il y avait un fossé à franchir ! S'il croyait qu'il suffisait d'un sourire ou d'une parole pour qu'elle le suive sans broncher, il se mettait la baguette dans l'oeil ... Aussi, la sorcière poursuivit un peu le jeu verbal.

- Qu'est-ce que tu crois ? Tu débarques comme ça dans la salle commune ? Tu me prends mon livre des mains et hop ... Il te suffit de claquer des doigts pour je te suive ? Pour qui me prends-tu, Mulciber ? Je ne suis pas une de ces petites écervelées dont tu peux obtenir tout ce que tu veux en un clin d'oeil et une parole ! rétorqua-t-elle.

Il fallait avouer que,même si elle ne le montrait pas, ce petit jeu commençait à l'amuser et à lui plaire. Sans crier garde, Narcissa récupéra son livre des mains du sorcier. Elle l'ouvrit et fit semblant de reprendre sa lecture. Ne relevant pas le regard, elle reprit pourtant la parole.


- Alors dis-moi ... Qu'est-ce que tu pourrais me proposer de plus intéressant que ma lecture ? Qu'est -ce qui arriverait à me faire abandonner mon livre pour te suivre ?l'interrogea-t-elle sans lui adresser un seul regard.

Et puis, franchement ... Discuter ? Mais de quoi ? Depuis quand était-il de notoriété publique que Mulciber avait de la conversation ? Elle chassa cela de ses pensées, sourire étrange aux lèvres et tenta de continuer sa lecture, se doutant bien que le sorcier n'allait pas en rester là ... Reprendrait-il le livre et le balancerait-il au feu pour être sûre qu'elle l'écoute ?
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MessageSujet: Re: Un serpent, la nuit ... LIBRE   Un serpent, la nuit ... LIBRE Icon_minitimeJeu 23 Juin - 3:44

Son impatience sembla alors porter fruits, et qui plus est, rapidement. La jeune verte et argent ne semblait pas le moins du monde apprécier une telle provocation de sa part. Dragomir se contenta de la fixer amusé tout en se demandant si Black allait l'étrangler ou bien lui proposer d'approfondir cette sois-disons discutions. Toutefois, le regard qu'elle lui lança lui fit vite comprendre qu'il devrait alors démontrer un peu plus de patience s'il désirait la faire déloger de son fauteuil. Bien que le regard de la jeune fille se voulait quelque peu irrité, ce dernier ne le quitta pas une seule seconde désirant provoquer cette dernière jusqu'au bout. L’expression de son visage était glaciale et il lui sembla entendre un léger commentaire de sa part. Préférant concentrer toute son attention au fond du regard de la Serpentard, Dreg fit comme s'il ne l'avait jamais remarqué.

- Discuter ? Eh bien ... il va falloir te montrer un peu plus convaincant ...

Il y a des choses dans le monde dont il est préférable de s'abstenir; comme, par exemple, défier un Serpentard égocentrique de nous prouver qu'il peut se montrer intéressant. Il faut également spécifier que la perversité que détient notre vert et argent le porta à interpréter cette invitation à un tout autre degré. Un sourire satisfait s'étira ainsi sur les lèvres de Dreg que certains aurait pu interpréter comme un mauvais présage venant de lui, mais qui était assurément invisible pour la jeune fille. Bien évidemment "discuter" dans le langage des hommes ne rélève pas nécessairement du même concept auquel peuvent se référer les demoiselles. Celle-ci en particulier n'avait pas semblé percevoir le léger paradoxe. Mais enfin, Mulciber comptait bien inventer un quelconque sujet de conversation; depuis le temps qu'il en avait l'habitude avec toutes ces filles ennuyantes juste bonne à endurer le temps d'une soirée. Par contre, cette fois-ci, la demoiselle en question était de loin plus intéressante. Bien que Narcissa semblait incrédule face à cette idée, ceci ne l'empêcha pas de jeter un regard sur la silhouette de notre Serpentard. Car oui, Mulciber le remarqua; ce qui ne manqua pas de faire enfler son ego.

- Qu'est-ce que tu crois ? Tu débarques comme ça dans la salle commune ? Tu me prends mon livre des mains et hop ... Il te suffit de claquer des doigts pour je te suive ? Pour qui me prends-tu, Mulciber ? Je ne suis pas une de ces petites écervelées dont tu peux obtenir tout ce que tu veux en un clin d'oeil et une parole !

*Oh, si tu savais...*
Le vert et argent afficha un sourire de plus en plus amusé qui dissimulait une pensé des plus perplexe face à ces propos. L'idée de claquer des doigts afin de la faire obéir lui semblait alléchante, car il faut savoir que Dragomir était un surdoué en Imperium. Habilité que son père lui avait gratifié étant lui-même redoutable dans le maniement de ce sortilège, ce qui lui permettait ainsi de compenser ses nombreuses lacunes dans les autres maléfices, tel que l'Endoloris. Mais Mulciber s'était depuis longtemps interdit d'user de ce sort sur un Sang-Pur, qui plus est sur une Black. Il ne fit donc rien lorsque celle-ci se leva et, froidement, reprit possession de son bien, continuant simplement de la fixer. Une fois en mains, la jeune fille retourna à sa lecture sans plus un regard pour lui.

- Alors dis-moi ... Qu'est-ce que tu pourrais me proposer de plus intéressant que ma lecture ? Qu'est-ce qui arriverait à me faire abandonner mon livre pour te suivre ?

Il la laissa parler, car après tout elle voulait jouer et c'était précisément ce qu'il recherchait. À présent, il était certain de l'avoir dans son lit d'ici la fin du mois, enfin... d'ici le temps que son intérêt pour elle ne s’estompe pas. Le Serpentard s'avança donc vers elle d'un pas assuré portant perpétuellement son regard vers ce visage de glace qu'il comptait un jour faire rougir. Mulciber décela également un léger sourire sur les lèvres de la jeune fille malgré son air fermé. Ce constat l'amusa et lui l'inspira sur la façon de la faire déloger de son trône.
*Qu'est-ce qui pourrait bien amuser notre cher Serpentard ? De quoi rit-elle ? De QUI rit-elle ?
Et bien la réponse est simple mon cher Dreg; de tous ces imbéciles de Gryffondors qui se croit tout permis et, bien sûr, ces pseudos sorciers de sang-de-bourbes!*

- Donc tout d'abord ma chère, je suis persuadé, bien malgré toi, que ce stupide bouquin t'ennuie; sinon pourquoi t'entêter à faire "semblant" de le lire ?

Mulciber s'était appuyé sur le haut du fauteuil non sans se pencher nonchalamment vers la demoiselle, et ce, enfin d'attirer toute son attention. Fait énervant pour le Serpentard; elle ne le remarqua même pas s'obstinant délibérément à porter son regard sur les pages du livre.

- Et je suis sûr que tu t'amuserais beaucoup plus avec moi. fit ce dernier sur un ton prétentieux fidèle à lui même.

Dragomir n'attendit pas plus longtemps et repris pour la deuxième fois possession du livre de Black. Ne portant pas le moindre intérêt à la réaction de la blondinette, celui-ci s'éloigna d'elle tranquillement persuadé que, cette fois, il l'avait emmerdé pour de bon.

- Qui sait ? Peut-être ferions nous des rencontres "intéressantes". Dans le genre de l'imbécile de l'autre jour. Tu sais celui qui t'as insulté ?

Sans chercher une véritable réponse de sa part, il ouvrit la porte conduisant à l'humidité sombre des cachots. Ce dernier tourna finalement la tête vers elle, sourire arrogant aux lèvres.

- Vois le bon côté des choses; ça te fera "pratiquer"...

Dragomir faisait bien évidemment référence à la forme de magie généralement proscrite au sein de cette école, mais qui était bien assurément encouragé par leurs deux familles. Pour ces deux là, la Magie noire se devait d'être une notion acquises et Mulciber ne se doutait pas un instant qu'elle eut compris de quoi il sous-entendait.
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